La Phosphatidysérine et la maladie d’Alzheimer

La maladie d’Alzheimer (AD) et l’affaiblissement de la mémoire lié à l’âge (AAMI)

Evoquons brièvement le thème effrayant de la maladie d’Alzheimer (AD – Alzheimer Disease – NDT).

Bien que la maladie d’Alzheimer soit une maladie horrible, elle ne frappe pas un pourcentage très élevé de la population avant qu’il ne soit très tard dans la vie. Néanmoins, ignorant les statistiques, elle atteint et rend débile un nombre bouleversant de gens. Par conséquent, il n’est pas irrationnel de s’en soucier, pour tous ceux qui montrent des signes précoces d’une mémoire déclinante, qu’il s’agisse ou non, dans la réalité, des premiers symptômes de la maladie d’Alzheimer.

A partir de cette inquiétude, passons à la question suivante qui est de savoir si toute perte de mémoire est bien le début d’une longue séquence qui nous fait glisser vers une maladie d’Alzheimer inévitable. En d’autres termes, est-ce que nous serons tous atteints par la maladie d’Alzheimer si nous vivons assez longtemps (même si « assez longtemps » veut dire parvenir à un âge inaccessible) ; et, est-ce que la différence entre ceux qui, avant de mourir à un âge normal, manifestent tous les symptômes de la maladie d’Alzheimer et ceux qui ne les manifestent pas est uniquement due à la vitesse de progression de la maladie d’Alzheimer ? Ou, à l’opposé, l’affaiblissement de la mémoire lié à l’âge et la maladie d’Alzheimer représentent-elles, dans un domaine différent, la première un symptôme du vieillissement naturel et la deuxième une véritable maladie ?

Les avis sur ces points varient considérablement. Pour notre part, nous avons tendance à croire qu’il y a au moins une certaine continuité entre les deux et que la ligne séparant, l’affaiblissement de la mémoire lié à l’âge, dans ses manifestations les plus graves, et la maladie d’Alzheimer dans ses formes les plus bénignes, est en grande partie arbitraire. Comme Caroline McNeil,  chargée de l’information publique pour les Instituts nationaux de la santé l’a écrit dans un livret de l’Institut National sur le vieillissement, en 1991 : « Nous savons que l’Alzheimer débute dans le rhinencéphale et progresse vers l’hippocampe, une voie de passage importante dans la formation de la mémoire. Elle s’étend ensuite graduellement à d’autres régions, en particulier au cortex cérébral. Il s’agit de la zone externe du cerveau, celle qui est impliquée dans des fonctions telles que le langage et le raisonnement. Dans les zones atteintes par l’Alzheimer, les cellules nerveuses, ou neurones, dégénèrent et perdent leurs connections, ou synapses avec les autres neurones. Certains neurones meurent ». Vous remarquerez immédiatement que cette description renvoie, quoique d’une manière plus extrême, à celles que l’on pourrait appliquer à la perte « ordinaire » de la mémoire.

La maladie d’Alzheimer  ne peut être diagnostiquée définitivement que d’une manière posthume, quand l’autopsie découvre les amas de fibres distordues à l’intérieur du cerveau et les dépôts étendus de plaques amyloïdes (pour les patients en vie, la maladie d’Alzheimer ne peut être diagnostiquée que par ses symptômes). Ces enchevêtrements neurofibromateux et les plaques amyloïdes représentent les symptômes les plus fondamentaux de la maladie d’Alzheimer en plein développement. Cependant, à un moindre degré, les enchevêtrements et les plaques amyloïdes se retrouvent dans le cerveau de personnes très âgées qui n’ont pas reçu un diagnostic d’Alzheimer.

Si vous acceptez notre point de vue selon lequel la maladie d’Alzheimer est le stade ultime de l’affaiblissement de la mémoire lié à l’âge courant, alors, il s’ensuit que, en arrêtant, en retardant et/ou en atténuant la survenue de l’affaiblissement de la mémoire lié à l’âge à son début, la Phosphatidylsérine peut également retarder celle de la maladie d’Alzheimer pour  ceux, relativement peu nombreux, chez qui la maladie finira par se développer.

Cependant, nous n’irons pas jusqu’à prétendre, ou même suggérer que la Phosphatidylsérine peut guérir l’Alzheimer (comme ne le fait pas non plus, le docteur Kidd). Même si la Phosphatidylsérine  peut améliorer un peu la situation, avant que l’esprit d’un patient ne se soit suffisamment détérioré pour établir un diagnostic  d’Alzheimer, le degré d’amélioration que l’on peut attendre de la Phosphatidylsérine sera très loin de ce qui serait nécessaire pour s’approcher d’une quelconque guérison.

Nous devons d’ailleurs remarquer que notre perception selon laquelle l’Alzheimer serait par essence une amplification de l’affaiblissement de la mémoire lié à l’âge n’est pas partagée par nombre d’experts respectés dans ce domaine, et demeure un point de vue controversé et, en grande partie, non démontré. Néanmoins, en passant en revue l’ensemble des abondantes recherches sur la Phosphatidylsérine, nous avons inclus les études clef sur des patients souffrant d’Alzheimer et sur les sujets dont l’affaiblissement de la mémoire est bien proche du niveau de l’Alzheimer. Nous ne sommes pas étonnés du fait que les effets positifs de la Phosphatidylsérine  aient également été remarqués pour l’Alzheimer, bien qu’ils aient été généralement moins approfondis que pour l’affaiblissement de la mémoire lié à l’âge. Après tout, dans les maladies cardiovasculaires, le cancer et la plupart des autres affections, la détection et le traitement précoces sont d’un grand intérêt. Si, comme nous le pensons, l’affaiblissement de la mémoire lié à l’âge et l’Alzheimer sont situés dans la continuité en termes de symptômes cliniques, à la fois pour les modifications structurelles et chimiques du cerveau, attendre, alors, de disposer d’un diagnostic d’Alzheimer pour commencer un traitement pour l’affaiblissement de la mémoire lié à l’âge, ressemble à l’attente d’une crise cardiaque avant d’envisager un traitement.

La Phosphatidylsérine peut ralentir, stopper ou inverser le cours du déclin de la mémoire causé par le vieillissement naturel. Les résultats des recherches qui suivent, en double aveugle, contrôlées par un placebo, considérés dans leur ensemble, démontrent amplement que cette thèse est correcte. Aucun autre produit jamais étudié n’a montré une efficacité semblable.

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