La magie du cerveau
Un lipide « cervonique »:
Si l’on prend la moyenne d’un cerveau humain de 1400 grammes environ, on constate qu’il est composé pour 50% de matière grasse. Ces 50% de matière grasse sont eux-mêmes constituées de 25% de phospholipides dont 18% de phosphatidylsérine. C’est dans le cerveau que se situe la plus grande partie de phosphatidylsérine du corps humain (environ la moitié).
Ce constat justifie sans doute pourquoi au cours des vingt dernières années la communauté scientifique s’est intéressée de plus près à ce phospholipide du cerveau.
De nombreuses études cliniques ont en effet montré qu’un apport de 100 à 300 mg de phosphatidylsérine sous forme de compléments alimentaires permettait de maintenir en bon état de fonctionnement les neurones.
Si on nomme la phosphatidylsérine « le phospholipide du cerveau », il convient également de citer un autre composant majeur du cerveau, le DHA, un acide gras de famille des oméga 3, qui pourrait être nommé « l’acide gras du cerveau ». D’ailleurs, il est vulgairement appelé acide cervonique. Il s’agit d’un acide gras essentiel, c’est-à-dire que le corps ne peut pas le fabriquer lui-même en quantité suffisante, il doit donc être apporté par l’alimentation. Chez le nourrisson, on sait que le cerveau augmente considérablement de volume au cours des deux derniers mois de la grossesse, c’est pour cette raison que les laits infantiles pour prématurés sont supplémentés en DHA.
Phospholipides et acides gras font partie d’une large classe qu’on appelle les lipides et dont il sera question ultérieurement afin d’apporter un peu de lumière sur cette grande famille qui fait parfois l’objet de confusion pour le consommateur non averti. Une combinaison de la Phosphatidylsérine et DHA est sans doute une solution optimum pour bien nourrir son cerveau.
Des découvertes sont essentielles pour une population dont l’espérance de vie s’accroît et qui souhaite conserver toute la maîtrise de sa mémoire, laquelle, on le sait, diminue parfois dès la trentaine.
Un enjeu de santé publique:
Les troubles de la mémoire sont devenus un problème de santé publique dans notre pays, repris sur le plan politique. Près d’un million de personnes sont atteintes aujourd’hui de cette maladie. Avec l’évolution démographique française qui aboutit à un vieillissement accéléré de la population, on prévoit que cette maladie pourrait toucher en 2020 un million trois cent mille personnes et en 2040 deux millions cent.
Aux Etats-Unis, des statistiques de la très sérieuse Alzheimer’s Association of the United States indiquent que 7.5 millions d’individus présentent une certaine forme de démence. L’Association a estimé qu’un Américain sur 10, âgé de plus de 65 ans, risquait de développer un Alzheimer ; pour ceux âgés de plus de 85 ans, ce pourcentage passe de 1 à 2.
La démence ne survient pas du jour au lendemain. Elle est le résultat d’années, probablement de décades de détérioration progressive des tissus cérébraux. Il est possible aujourd’hui de suspecter la présence de la maladie cliniquement très tôt grâce à des outils spécifiques et notamment de tests.
Nous avons parlé d’AAMI, de MCI. On pourra trouver aussi la notion de ARCD (Age Related Cognitive Decline). Il s’agit d’une classification proche de l’AAMI, mais qui établit la comparaison non pas avec des individus plus jeunes, mais des tranches d’âge identiques. Un mauvais score à ces tests n’est pas obligatoirement synonyme d’un Alzheimer, c’est un indicateur de risques.
Beaucoup de choses demeurent inconnues sur les mécanismes de la démence. Une est cependant admise : les pertes de mémoire sont en général progressives. Elles deviennent de pire en pire, à moins que l’on agisse suffisamment tôt pour « revitaliser » le cerveau.
La démence est certainement la maladie que nous craignons le plus. Diagnostic angoissant pour l’individu qui en est atteint, c’est également un drame pour les proches et c’est de plus en plus un réel problème de santé publique. Problème de prise en charge médico-sociale du patient, de sa famille. Problème de financement des infrastructures nouvelles nécessaires…
Il n’existe pas de traitement miracle pour la maladie d’Alzheimer ou les troubles apparentés.
Parris Kidd dans son livre intitulé PS (phosphatidylsérine) Nature’s Brain Booster voit dans la phosphatidylsérine un moyen de préserver la mémoire s’inscrivant dans un programme de management total de la santé (Total Health Management).
Les travaux de Thomas Crook:
Ces travaux portent sur les troubles de la mémoire liés à l’âge (AAMI).
Thomas Crook, PH.D, a étudié depuis 1980 les troubles de la mémoire liés à l’âge. Auteur de nombreux ouvrages, il a travaillé pendant 14 ans comme chercheur et directeur de programmes de recherches au National institute of Mental Health (NIMH) et à l’American Psychological Association (APA).
Test sur l’attention déviée:
Mesure du temps de réaction sur une simulation de conduite de véhicule perturbée par des informations sur la circulation, sur le temps pendant la conduite. Mesure également le souvenir des informations. Mémoire verbale et du vocabulaire.
Les recherches du Dr Crook ont montré que la capacité à se souvenir des noms, à se souvenir des visages, à apprendre et se souvenir des choses, déclinait décade après décade et que ce déclin des fonctions cognitives était étroitement lié à l’âge. Le problème revenant le plus souvent étant le souvenir des noms. Il est démontré qu’à 60 ans, une bonne moitié de cette capacité a disparu. A 70 ans, presque les trois quarts des capacités à se souvenir des noms a disparu. La capacité à apprendre et se souvenir des informations écrites est moins dramatique, mais diminue également décade après décade, à : à l’âge de 70 ans, elle a diminué presque de moitié.
Même si ces tests semblent simples, ils permettent d‘établir une comparaison entre les moyennes observées chez des sujets présentant des troubles de la mémoire liés naturellement à l’âge et des sujets présentant des troubles plus sévères.
Ceqs études ont porté sur des populations différentes, en Belgique, en Italie, aux Etats-Unis, sur les Minangkabau (groupe ethnique de la province indonésienne du Sumatra). Elles ont montré que les résultats étaient identiques quelles que soient les cultures. Le déclin de la mémoire pour chaque groupe d’âge était le même. Il a pu être établi qu’indépendamment des origines culturelles, les individus présentant un score inférieur à celui de référence pour leur classe d’âge, présentaient plus tard un risque important de déclin de la mémoire.
Le concept d’AAMI a permis d’établir que les personnes qui réalisaient un mauvais score présentaient un risque de démence important, mais il a permis également d’intervenir suffisamment tôt sur celles-ci pour stopper ou tout au moins ralentir ce déclin de la mémoire.
Techniquement, le terme AAMI concerne des personnes de 50 ans qui déclarent avoir des pertes de mémoire au début de l’âge adulte, et dont les scores sont nettement inférieurs à ceux d’un groupe témoin de jeunes adultes (25 ans). Le diagnostic d’AAMI a été à la fois adopté par l’American Psychiatric Association et l’American Psychological Association. Toutes deux classifient l’AAMI non pas comme une maladie mais comme un signal qui mérite attention et traitement.
L’équipe du Dr Crook a effectué sur des milliers de cas, ce qui a permis de donner une estimation globale de l’AAMI. Environ 40% des personnes situées entre 50 et 59 ans sont concernées et plus de 50% des personnes entre 60-69 ans.
Le docteur Crook a ensuite quitté la recherche publique pour créer un groupe de recherche international sur les thérapies possibles face à l’AAMI, la maladie d’Alzheimer et les autres troubles de la mémoire. Avec une équipe italienne, il a notamment conduit une étude portant sur 149 sujets âgés de 50 à 75 ans afin de tester l’efficacité de la phosphatidylsérine. Un groupe a reçu 300 mg de phosphatidylsérine par jour pendant 12 semaines, l’autre groupe a reçu un placebo.
Après trois semaines, le groupe PS présentait des meilleurs scores à une batterie de tests sur le souvenir des noms, des numéros de téléphone, la reconnaissance des visages… Au terme des 12 semaines de traitement, on a conclu que la PS améliorait de 30% les performances de la mémoire par rapport au placebo. Une analyse approfondie des résultats a permis de déterminer que la PS bénéficiait plus aux individus qui avaient eu les pires résultats aux tests initiaux. Il s’agissait des individus les plus âgés, 64,3 ans en moyenne conte 61,6 pour les autres. Avec la PS, ils amélioraient nettement les paramètres suivants :
Les données obtenues sur l’acquisition nom-visage se sont révélées suffisamment fiables statistiquement pour être utilisées comme modèle afin de déterminer quantitativement le rôle de la Phosphatidylsérine et conclure qu'elle faisait « remonter le temps » de 12 ans. En d’autres termes, une personne de 64 ans retrouvait les scores de mémoire d’une personne de 52 ans.
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