Les phospholipides nous parviennent à travers l’alimentation. Ils sont présents dans de nombreux organismes végétaux, notamment dans tous les oléagineux comme le soja, le tournesol, le colza et dans les organismes animaux tels que le jaune d’œuf, la cervelle.
Les phospholipides sont utilisés comme émulsifiants dans de nombreuses denrées alimentaires (chocolats, biscuits, margarine…) sous le terme générique de lécithine. Ce terme ne renseigne cependant pas sur l’origine (animale ou végétale) et la qualité/quantité de phospholipides. Il convient donc d’être vigilant lors de toute consommation de compléments alimentaires et de vérifier le pourcentage des principes actifs.
La quantité et la qualité des phospholipides que nous apporte l’alimentation peuvent être insuffisants. Actuellement, dans les pays occidentaux, un adulte consomme en moyenne 100 g de lipides par jour dont environ 16% sous forme de phospholipides/ selon les aliments, ces phospholipides sont constitués de 0,1 à 12% de Phosphatidylsérine. Ainsi, 100 grammes de graines de soja contiennent 1,6 à 3 grammes de lécithines, dont 30% de Phosphatidylsérine (50 mg à 100 mg) tandis qu’un jaune d’œuf contient 1,6 g de phospholipides, dont essentiellement de la phosphatidylcholine (73%) et uniquement des traces de PS.
En moyenne, on peut estimer que la consommation quotidienne de Phosphatidylsérine est de 80 mg. La dose efficace de Phosphatidylsérine employée dans la majorité des études est de 300 mg par jour.
L’apport de phospholipides et notamment de Phosphatidylsérine (sous la forme concentrée de compléments alimentaires) est à ce titre intéressant pour atteindre des doses suffisantes au bon fonctionnement de l’organisme.
La Phosphatidylsérine possède une structure moléculaire unique qui fait d’elle un constituant essentiel de toutes les cellules humaines. Ajoutée à une alimentation équilibrée sous forme de compléments alimentaires, la Phosphatidylsérine agit de façon remarquable au niveau du cerveau.
Sur le plan technique, la Phosphatidylsérine n’est pas une vitamine parce que le corps peut la fabriquer à partir de substances simples (utilisant un procédé de « biosynthèse »), toutefois, l’énergie nécessaire à cette biosynthèse est très importante. Par ailleurs, la quantité de Phosphatidylsérine présente dans les aliments est très peu importante. Les aliments d’origine végétale sont très peu riches en Phosphatidylsérine, ceux d’origine animale non plus (à l’exception du cerveau, qui n’est pas un aliment qu’on consomme fréquemment).
On considère que l’apport en Phosphatidylsérine quotidien provenant de l’alimentation est de 75 à 100 milligrammes (mg). C’est la raison pour laquelle nombreux sont ceux qui complémentent cet apport par des compléments alimentaires apportant 100 à 300 mg de PS.
La Phosphatidylsérine est plus concentrée dans le cerveau que dans d’autres parties de l’organisme humain. De nombreuses études cliniques ont montré qu’en triplant, voire en quadruplant la dose habituelle de Phosphatidylsérine apportée par l’alimentation sous forme de compléments alimentaires, on augmentait de façon significative les performances du cerveau. L’apport de Phosphatidylsérine à travers seulement l’alimentation n’est pas suffisant.
La molécule Phosphatidylsérine est impliquée dans divers processus biochimiques. Les premières recherches pour isoler cette molécule datent de 1948 (Floch) mais c’est surtout à partir des années 1980 que se développent partout dans le monde des essais cliniques mettant en évidence que la Phosphatidylsérine agit de façon positive sur les fonctions cognitives.
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